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#1788
1937 - Festival National du Film Super 8

Pendant sa carrière Herman Bertiau pratiquera tantôt le cinéma, tantôt la photographie, à qui il dédiera la majeure partie de sa carrière. Il commence par faire du cinéma lors de ses études... (read more)
Pendant sa carrière Herman Bertiau pratiquera tantôt le cinéma, tantôt la photographie, à qui il dédiera la majeure partie de sa carrière. Il commence par faire du cinéma lors de ses études à l’INSAS comme cameraman. ll s’intéresse alors aussi à la réalisation car il a l’intention de faire des films documentaires de voyage et c’est à ce moment précis, en 1974, qu’il entend parler du Festival National Du Film Super 8. Il participe avec le film “La Faim d’un Monde” pour lequel il reçoit le prix de la meilleure bande sonore ! Et c’est le Festival même qui l'amène à faire la rencontre avec le format Super 8, support qu’il utilise à plusieurs reprises à l’époque. Il participe à plusieurs éditions (74,75,77,79,80). Son souvenir du Festival est positif. Il se souvient d’un public réceptif, varié et d’une chouette ambiance. Son expérience du Festival l’a encouragé à faire des projets plus professionnels dans sa carrière. Quant au Super 8, pour lui ce format était le moyen le plus cohérent, par son accessibilité, avec les moyens restreints de quelqu’un encore étudiant et qui souhaite faire du cinéma par lui-même.
  • 1937 - 01 - BNA-BBOT
  • Explication du projet, ajout à la base de donnée de BNA. Il commence par faire du cinéma lors de ses études à l’INSAS comme cameraman. ll s’intéresse alors aussi à la réalisation car il a l’intention de faire des films documentaires de voyage et c’est à ce moment précis, en 1974, qu’il entend parler du Festival National Du Film Super 8. Il participe avec le film “La Faim d’un Monde” pour lequel il reçoit le prix de la meilleure bande sonore ! Et c’est le Festival même qui l'amène à faire la rencontre avec le format Super 8, support qu’il utilise à plusieurs reprises à l’époque. Description de sa fiction expérimentale, ancré dans l’esprit des années 70, drogues, hallucinogène, communautaire.

  • 1937 - 02 - BNA-BBOT
  • Quels souvenirs du festival? Il participe à plusieurs éditions (74,75,77,79,80). Son souvenir du Festival est positif. Il se souvient d’un public réceptif, varié et d’une chouette ambiance. Son expérience du Festival l’a encouragé à faire des projets plus professionnels dans sa carrière. Quant au Super 8, pour lui ce format était le moyen le plus cohérent, par son accessibilité, avec les moyens restreints de quelqu’un encore étudiant et qui souhaite faire du cinéma par lui-même. Autre film documentaire, Il y a un flic au fond de chacun de nous, sur les dérives policières, avec Alain Berenboom, Professeur Choron, des gens d’Hara Kiri. Détails techniques sur le film, caméra avec son intégré, il faisait tout, l’image et le montage. Autre film : Alertez les bébés, c’est son dernier film. Saturday Night Suicide : fiction. Film sur le suicide, la mort l’a toujours interpellé. C’était peut-être à l’époque de la guerre du Viet Nam. La fureur de vivre : Remake. Reportage, 1975. De mémoire un long plan séquence des voitures qui rentrent dans le tunnel de la petite ceinture. Ventilateur N°3. Reportage expérimental. Tourné à Bali et à Java en 1979. Successions d’images très saccadées, puis long plan séquence d’un homme qui danse. Actualités de la RTB en bande-son, marée-noir en Australie.. Deuxième long plan séquence, quelqu’un sort de l’eau tout habillé. Il a fait du 16 mm aussi, un film sur les avortements clandestins, une associatiopn qui pratiquait, pour éviter l’usage des aiguilles à tricoter.

  • 1937 - 03 - BNA-BBOT
  • Quant au Super 8, pour lui ce format était le moyen le plus cohérent, par son accessibilité, avec les moyens restreints de quelqu’un encore étudiant et qui souhaite faire du cinéma par lui-même. Le Festival l’a encouragé à continuer. Pendant sa carrière Herman Bertiau pratiquera tantôt le cinéma, tantôt la photographie, à qui il dédiera la majeure partie de sa carrière. Il part chercher des archives papier des festivals.

#1787
1936 - Festival National du Film Super 8

Chantal Frère est plasticienne de formation et réalisatrice autodidacte. Elle travaille pour des spectacles de danse et de théâtre. Pour l’un de ces spectacles elle décide avec le meteur en ... (read more)
Chantal Frère est plasticienne de formation et réalisatrice autodidacte. Elle travaille pour des spectacles de danse et de théâtre. Pour l’un de ces spectacles elle décide avec le meteur en scène d’intégrer la projections de films sur scène et de la mettre en lien avec les acteurs. C’est cette expérience qui a poussé Chantal à aller plus loin dans son envie de faire des films en Super 8 et 16mm. Pendant les années 80 Chantal se sent très proche des pratiques et d’un environnement expérimental où elle découvre le Super 8, un moyen qui lui semble être la suite logique de sa démarche artistique expérimentale. Chantal n’a jamais délaissé les arts plastiques. La peinture et les installations restent ses canaux d’expression de prédilection pendant sa carrière.
  • 1936 - 01 - BNA-BBOT
  • déplacement de feuilles, présentation du projet. Evocation de Robert Malengreau. Peliskan a commencé ce projet en 2022. à la Base Peliskan numérise pour des clients, mais en découvrant le festival de Super 8 il y a eu le projet de numériser tous les films passés à ce festival. Numériser, archiver et proposer des films à des festivals. Évocation d’Arthur, une copie de son film. Elle est plasticienne à la base, a toujours fait des films en autodidacte. L’idée était de projeter des films sur scène pour des spectacles danse théâtre. Aller plus loin que le décor, la scénographie. Elle a donc créé ce film pour ça. Le film est autonome, peut vivre en dehors du spectacle. Elle a été active à la restauration de la Raffinerie du Plan K, et elle a pu présenter Zone là-bas. En parallèle le festival s’est mis en route, et elle a eu l’opportunité de montrer son film dans le festival. Elle a travaillé sur d’autres spectacles pour lesquels elle a fait d’autres films. Elle a travaillé en Super 8 et 16 mm pour son film Paysages croisés. Pour ses films en super 8 elle travaillait souvent seule. Pour le 16 mm il y avait une équipe, c’était soutenu par Le Gsara et Cobra Films.

  • 1936 - 02 - BNA-BBOT
  • à la base elle travaille la peinture et la gravure. Elle a tout un parcours en-dehors du film. Elle a montré son travail à la Raffinerie du Plan K, dans le Parc d’Egmont. Souvenirs du festival du film Super 8 ? Elle se souvient de l’ambiance, du plaisir d’y être. Elle n’a pas présenté d’autres films par après. Elle y est allée plusieurs fois en tant que spectatrice. Elle est venue au Super 8 par attrait de l’expérimentation. Elle partageait une maison avec des musiciens, preneurs de son, ça lui est venu naturellement . Elle a acheté le matériel et elle s’y est mis. Découverte de matériaux, de manières de faire différentes. Coller, couper, peindre, mélanger tout. Le ministère de la culture, la Cocof soutenait des choses expérimentales. La RTBF diffusait aussi. Elle a senti une fermeture, plus les mêmes personnes qui les recevaient dans les ministères. Lecture du programme du festival où est présenté son film, programme de 1983. C’est un film d’animation. Pour le film Arthur elle avait construit un miroir mou, un film d’aluminium tendu sur un cadre qu’elle pouvait bouger. Ça donnait des déformations pendant que la caméra tournait. Elle a eu des articles de presse, les spectacles ne tournaient pas beaucoup. Présentation de la liste des réalisateurices que Peliskan recherche..

#1786
1935 - Festival National du Film Super 8

Influencé par la télé et par le format double 8, très présent dans les archives familiales, Pierre rêvait des images dès sa jeunesse. Très tôt, à l’âge de 12 ans, il commence ses ... (read more)
Influencé par la télé et par le format double 8, très présent dans les archives familiales, Pierre rêvait des images dès sa jeunesse. Très tôt, à l’âge de 12 ans, il commence ses explorations filmiques avec un film d’animation en double 8 et continuera ensuite à filmer son entourage, en faisant des fictions et des portraits. Dans cette interview, Pierre nous parle de comment il est arrivé à utiliser le Super 8, ce que le Super 8 signifiait comme moyen, et de comment le festival lui a permis de participer à un mouvement qui a révolutionné le paysage visuel de la Belgique.
  • 1935 - 01 - BNA-BBOT
  • L'interviewé évoque son premier film, Clock Machina, réalisé à 16 ans avec des amis et des membres de sa famille. Le tournage a eu lieu dans des ruines et un garage à Uccle, avec un budget modeste. Il raconte une anecdote marquante sur une scène impliquant des boyaux de mouton, soulignant les conditions rudimentaires et l'enthousiasme de cette période. Il explique aussi comment il a découvert le Super 8, en fouillant dans les archives familiales, et mentionne l'accessibilité du médium à l'époque, ce qui lui a donné envie de créer des films.

  • 1935 - 02 - BNA-BBOT
  • Pierre partage son expérience avec le Super 8, expliquant qu'il n'a jamais fait partie d'un club. Il a commencé à réaliser des films à l'âge de 12 ans avec une caméra de son père, créant notamment un film d'animation en stop motion à l'aide d'une lampe à bronzer. Il évoque l'importance des projections d'images animées lors des camps scouts, où il a appris à monter des films. Sa passion pour le cinéma a été alimentée par les archives familiales et les expériences passées de ses frères. Il compare le processus de développement des films à l’époque avec la technologie moderne, soulignant la patience nécessaire pour découvrir le résultat de son travail.

  • 1935 - 03 - BNA-BBOT
  • Pierre évoque sa participation au festival, précisant qu'il n'a pas assisté à la première édition en raison d'un accident de moto qui l'a immobilisé à l'hôpital. Il a appris des nouvelles du festival à distance, par le biais de ses parents. Il parle aussi d'une initiative de Robert qui a rassemblé des cinéastes pour documenter le 25e anniversaire du règne du roi Baudouin, mais il n'a pas pu participer. Concernant la diffusion de ses films, il mentionne des demandes de chaînes comme Antenne 2 et la RTB, mais il a hésité à envoyer ses œuvres par crainte de perte. Il évoque aussi un projet personnel intitulé "Roulez Jeunesse," qu'il a refait en 2017, qui célèbre ses souvenirs d'enfance liés à la Foire du Midi à Bruxelles.

  • 1935 - 04 - BNA-BBOT
  • Pierre parle de son projet de film sur la Foire du Midi, qu'il a réalisé en 2017, 40 ans après sa première expérience de tournage. À l'époque, il utilisait un enregistreur à bandes et a interviewé divers forains et passants, intégrant ces enregistrements audio dans son film. Dans son projet plus récent, il a écrit un texte de 3 à 4 minutes sur la foire, illustrant des thèmes allant de l'enfance à la vieillesse à travers des images volées sur le site de la foire, sans demander d'autorisations. Ce travail a donné lieu à deux films : une version longue de 45 minutes, divisée en chapitres sur différents aspects de la vie, et une version courte qui met en avant son texte avec une bande-son musicale qu'il a choisie. Il évoque également les changements au fil des ans, notamment l'impact des smartphones et la transformation des attractions de la foire, tout en célébrant la vitalité populaire des événements passés.

  • 1935 - 05 - BNA-BBOT
  • Pierre, à 16 ans, a commencé sa carrière artistique en réalisant un court documentaire sur une femme aveugle rencontrée près de son école. Ce premier projet le relie à son environnement, notamment le boulevard du Midi. Formé comme comédien au conservatoire, il a travaillé dans le son pour le théâtre et la publicité, et a créé des sculptures interactives pour des expositions internationales. Actuellement, il privilégie l'écriture et la production.

  • 1935 - 06 - BNA-BBOT
  • Pierre a reçu le prix du jeune réalisateur pour Clock Machina et se souvient d’une expérience positive au festival. À 16 ans, il a trouvé l'aventure passionnante, utilisant 15 bobines de film, ce qui représentait une belle somme à l'époque. Il évoque des souvenirs chaleureux de l'organisation, animée par un esprit culturel et créatif, plutôt que par une atmosphère de club fermée. Il souligne le contraste entre le milieu culturel des années 70 et celui d'aujourd'hui, où l'offre est pléthorique mais moins accessible. À l'époque, il était facile de se sentir intégré dans un courant culturel commun, contrairement à la segmentation actuelle où chaque niche peut passer inaperçue.

  • 1935 - 07 - BNA-BBOT
  • Pierre n'a pas de souvenirs marquants spécifiques, mais il se rappelle des noms de cinéastes influents comme Mirko Popovitch, qui ont suscité son intérêt par la suite. Le festival a eu une importance légitimante pour lui, lui permettant de se sentir visible et reconnu en tant que jeune cinéaste, même si cette reconnaissance lui semblait limitée. Cela a élargi son horizon artistique et l'a aidé à sortir de son cercle restreint. Il reconnaît qu'il a passé beaucoup de temps à essayer de faire comme les autres au lieu de suivre sa propre voie. Maintenant, en enseignant, il encourage ses élèves à développer leur propre style.

#1785
1934 - Habitat vertical, Parole horizontale

Habitat vertical, Parole horizontale. Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité ... (read more)
Habitat vertical, Parole horizontale. Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité de sa conception, a depuis 1965 généré une histoire et une mémoire collectives que nous nous proposons de documenter au travers des vécus des habitants et de leurs usages du quartier.
  • 1934 - 01 - BNA-BBOT
  • Geert Blervacq est l'un des architectes responsables de la rénovation de la Cité Modèle à Bruxelles. Avec son équipe, il assure la coordination et le suivi technique du projet, visant à mettre à jour les logements selon les normes actuelles de logements sociaux. Il souligne l'importance de cette rénovation, non seulement pour moderniser les bâtiments en matière d'efficacité énergétique et de confort acoustique, mais aussi pour préserver un modèle de vie collective qui fonctionne bien, malgré les critiques sur ce type d'habitat. Geert Blervacq évoque les défis hérités des phases de construction des années 50 et 70, notant que les bâtiments construits à cette époque présentent des différences notables en termes de qualité. Bien qu'il reconnaisse certaines défaillances, il défend l'idée que les constructions des années 50 étaient réalisées avec un certain savoir-faire, malgré les problèmes typiques de cette époque, comme la présence d'amiante dans les matériaux.

  • 1934 - 02 - BNA-BBOT
  • Geert Blervacq évoque les transformations nécessaires des appartements de la Cité Modèle, soulignant que les logements des années 58 étaient généralement plus petits. En modernisant ces espaces, il conserve la structure existante tout en respectant les gabarits d'origine et en actualisant les techniques. Son équipe s'inspire des conceptions initiales de René Abraham pour intégrer des matériaux durables, comme un panneau reconstitué qui imite l'apparence du béton d’époque, et pour conserver des éléments architecturaux significatifs, comme le soubassement en briques. Concernant les critiques, Geert Blervacq note qu'il fait face à des réserves sur la pertinence des grands immeubles collectifs dans des zones plus riches de Bruxelles. Il plaide pour la mixité dans les quartiers, insistant sur l’importance d’une bonne gestion des logements sociaux, qui abritent aujourd’hui un profil d’habitants plus varié qu’à l’époque, avec une population souvent plus mobile et moins stable. Pour lui, le succès de la Cité Modèle repose sur un encadrement adapté et un soutien à la communauté résidente.

  • 1934 - 03 - BNA-BBOT
  • Geert Blervacq note que la Cité Modèle abrite principalement des jeunes et des personnes âgées, et que son objectif initial était de fournir des logements sociaux, principalement à des fonctionnaires. Il évoque les défis de la rénovation, notamment les préoccupations concernant le vent et le confort des habitants, et souligne que l'étude historique a orienté leur approche tout en leur permettant de rester fidèles aux principes modernistes. L'intervenant souligne la nécessité d'intégrer des solutions contemporaines pour l'efficacité énergétique, notamment concernant les passerelles. Il mentionne également des projets futurs pour inclure des commerces et des écoles, visant à revitaliser le quartier.

  • 1934 - 04 - BNA-BBOT
  • Geert Blervacq parle des rénovations à la Cité Modèle, qui incluent deux nouveaux bâtiments et une crèche pour 50 enfants, tout en notant l'absence d'école prévue. Il insiste sur l'importance d'intégrer des infrastructures comme des commerces et des écoles dans les projets de logement. Concernant la mixité sociale, il souligne que, bien que les logements soient similaires, le quartier environnant offre diversité. Le processus de rénovation, commencé en 2004, se fait par étapes pour minimiser l'impact sur les résidents. Blervacq mentionne également sa collaboration avec des chercheurs, notamment spécialisés dans la rénovation des logements sociaux.

#1784
1933 - Habitat vertical, Parole horizontale

Habitat vertical, Parole horizontale. Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité ... (read more)
Habitat vertical, Parole horizontale. Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité de sa conception, a depuis 1965 généré une histoire et une mémoire collectives que nous nous proposons de documenter au travers des vécus des habitants et de leurs usages du quartier.
  • 1933 - 01 - BNA-BBOT
  • L'interview présente Patrick Vanschoenbeek, directeur général du foyer Laekenois depuis 1996, et Pierre Charlier, ingénieur en construction travaillant sur les rénovations du site de la Cité Modèle. Ils discutent avec un journaliste préparant un article pour la plateforme des associations de logement à Bruxelles (RBDH). L'article porte sur la rénovation des grands ensembles, avec un focus sur les différences entre rénovations lourdes et légères. Le journaliste mentionne plusieurs projets similaires dans d'autres sites bruxellois et souligne l'importance de comprendre les obstacles et le rythme des rénovations dans le logement social.

  • 1933 - 02 - BNA-BBOT
  • Le responsable présente la rénovation de la Cité Modèle, un projet collaboratif nécessitant le relogement temporaire des locataires. Bien que complexe et intrusif, un tiers de la cité a déjà été rénové, avec des travaux qui s'étendront encore sur une décennie. Initialement conçu pour l'Expo 58, la cité n’a jamais été achevée et a longtemps été perçue comme coûteuse. Le projet actuel vise à reconnecter la cité à son environnement urbain, avec des espaces comme un centre culturel, une maison des enfants, et un restaurant. La réussite repose sur la participation active des habitants et associations locales.

  • 1933 - 03 - BNA-BBOT
  • Le responsable explique que le dialogue avec les locataires et les associations a existé depuis les années 1980. Ce dialogue est crucial pour la réussite des projets, bien que des défis subsistent. Les rénovations de la Cité Modèle cherchent à améliorer les infrastructures collectives, notamment en intégrant des espaces comme une crèche, une maison des jeunes, et une maison médicale. Le manque d'équipements collectifs dans le passé a posé des problèmes, mais aujourd'hui, les efforts se concentrent sur la transformation de la cité en un lieu attractif et mieux connecté à son environnement.

  • 1933 - 04 - BNA-BBOT
  • Les intervenants soulignent que la gestion de la Cité Modèle a évolué, réfutant les préjugés selon lesquels les locataires de logements sociaux dégradent plus les biens. Une enquête montre que 85% des locataires sont responsables, et les tensions entre anciens et nouveaux résidents sont atténuées par une meilleure collaboration. Les frontières communautaires persistent, mais la cohabitation est globalement positive. La ville de Bruxelles soutient activement le site, mais des services supplémentaires sont encore nécessaires pour répondre pleinement aux besoins des habitants, comme des infrastructures sportives et un marché local.

  • 1933 - 05 - BNA-BBOT
  • Ils nous expliquent que, contrairement à d'autres sites, la Cité Modèle a toujours été entretenue, sans laisser les logements se dégrader en attendant les rénovations. Même avant le grand projet de rénovation lancé en 2004, l'entretien régulier des bâtiments était une priorité. Ils continuaient de louer les logements jusqu'à la dernière minute avant les travaux pour éviter les logements vacants inutilisés. L'équipe a adopté une approche proactive, avec des interventions légères d'abord, puis une rénovation globale planifiée avec un collège d'architectes pour harmoniser le projet. Cela a permis de maintenir des conditions de vie décentes sans sentiment de dégradation généralisée.

  • 1933 - 06 - BNA-BBOT
  • Dans cet échange, les intervenants discutent de la planification nécessaire pour faciliter les rénovations de la Cité Modèle. Il souligne qu'ils n'ont pas reçu plus de moyens que d'autres, mais ont su gérer efficacement les ressources disponibles pour libérer des logements avant le début des travaux. Il mentionne les défis liés à la disponibilité de certains types d'appartements et appelle à une amélioration de la réglementation pour favoriser une meilleure collaboration entre les sociétés de logement. Il met également en avant l'importance de maintenir une image positive du secteur et reconnaît les efforts des gouvernements récents pour soutenir ces initiatives. Il affirme qu'ils travaillent dans le respect de l'héritage social de la Cité, en corrigeant les excès du passé, comme la fermeture excessive de la cité, et en améliorant l'accessibilité et la qualité de vie pour les résidents, malgré les défis persistants comme le vent dans certaines zones.

  • 1933 - 07 - BNA-BBOT
  • Les intervenants explorent l'évolution de la Cité Modèle, en insistant sur les défis rencontrés, notamment concernant le vent et le bruit, qui n'étaient pas pris en compte lors de sa conception dans les années 1950. L'un d'eux souligne que des outils informatiques avancés, développés avec des universités, n'étaient pas disponibles à l'époque pour étudier ces problématiques. Malgré cela, il exprime une passion pour le projet et la volonté d'améliorer l'environnement de vie des résidents. Il évoque également l'idéal originel de la cité, qui visait à offrir un cadre de vie confortable et autonome aux locataires, intégrant des commodités modernes pour l'époque. Ce projet conceptuel prévoyait une connexion entre les espaces de vie et les infrastructures nécessaires, même si certaines ambitions, comme l'implantation de maisons unifamiliales, n'ont pas été réalisées. Enfin, il mentionne les efforts actuels pour revitaliser l’espace public, comme le ruisseau cubique, et l'engagement des résidents dans des initiatives de durabilité, témoignant d'un dynamisme communautaire.

  • 1933 - 08 - BNA-BBOT
  • La première phase a vu la rénovation des bâtiments existants, suivie par la construction de nouveaux immeubles et d'espaces verts, chacun contenant 34 logements. Le bâtiment 5, qui abritait auparavant Toyota, marque le début de l'architecture moderniste de la cité modèle. La planification de la rénovation vise à respecter l'identité architecturale originale tout en répondant aux normes actuelles. Les architectes ont souligné que, malgré les défis financiers, l'objectif est de conserver le cachet historique des bâtiments tout en améliorant leur fonctionnalité, comme l'ajout d'ascenseurs. L'absence du logo Toyota sur le bâtiment 5 témoigne de ce changement vers une identité plus centrée sur la communauté. Des projets visent également à résoudre les problèmes liés à l'infrastructure existante sans sacrifier l'intégrité architecturale de la cité.

  • 1933 - 09 - BNA-BBOT
  • Le projet de la Cité Modèle est salué pour ses efforts visant à créer des espaces de rencontre entre résidents et visiteurs, en mettant l'accent sur la restauration. Les intervenants apprécient les infrastructures mises en place, mais reconnaissent les défis liés à la formation des encadrants et des participants. Cependant, des questions de cohésion sociale demeurent. Bien qu'il y ait une volonté d'inclusion, une approche interculturelle serait bénéfique pour surmonter les barrières culturelles.

  • 1933 - 10 - BNA-BBOT
  • Le projet de communication du foyer a été lancé pour améliorer le lien avec les locataires, suite à un déficit de communication identifié lors d'une enquête. Initié en 2006-2007, il vise à informer les résidents sur les travaux de rénovation, comme l'extension du centre culturel, en mettant en avant la qualité des finitions pour renforcer la confiance dans le projet. L'objectif est de faire des locataires des acteurs plutôt que des consommateurs, les encourageant à s'impliquer dans leur environnement. Ce changement de perspective est crucial, surtout pour ceux qui se considèrent comme exclus, afin qu'ils puissent pleinement bénéficier de leur vie dans la Cité Moderne. Ce travail d'engagement et de sensibilisation est perçu comme essentiel pour répondre aux enjeux sociaux et démographiques à Bruxelles.

  • 1933 - 11 - BNA-BBOT
  • Ce phénomène de rénovation se constate souvent dans des ensembles de logements sociaux, comme à Anderlecht, où des initiatives ont été prises pour encourager les résidents à améliorer leurs espaces de vie sans toujours demander de financement. Dans le contexte des années 80, l'approche était initialement de raser ces anciennes structures pour les remplacer par des immeubles modernes. Cependant, la mentalité a évolué vers la conservation du patrimoine, permettant ainsi des rénovations importantes, y compris dans des maisons où l'absence de commodités essentielles, comme des salles de bain, était courante. Ce travail de réhabilitation continue d'être une priorité pour le foyer.

  • 1933 - 12 - BNA-BBOT
  • Les intervenants discutent de la rénovation des logements sociaux, mettant en avant les défis rencontrés avec les locataires et les entrepreneurs. L'un d'eux souligne les difficultés rencontrées par les locataires, notamment un résident qui a rénové son appartement sans pouvoir changer ses châssis, ce qui reflète une situation courante dans des projets similaires. L'intervenant évoque la complexité de gérer les relations avec des entrepreneurs dans le cadre de marchés publics, où les tensions et l’insatisfaction sont fréquentes. Ils insistent également sur la nécessité d'impliquer les locataires dans le processus et d'explorer des méthodes de rénovation plus légères pour minimiser les nuisances tout en assurant la qualité des travaux. En somme, bien que la conservation du patrimoine soit devenue une priorité, les défis logistiques et relationnels demeurent. Les intervenants soulignent l'importance d'une approche collaborative qui intègre les bénéficiaires et d'une gestion efficace pour garantir la réussite des projets de rénovation.

#1783
1932 - This is US. This is Brussels.

Ronny Natusch, geboren in 1988 in Duitsland, woont in Sint-Pieters-Woluwe, heeft Duitse roots, werk voor de Europese Unie. Houdt van zijn buurt en er te wandelen en naar de markt te gaan. Hij houdt ... (read more)
Ronny Natusch, geboren in 1988 in Duitsland, woont in Sint-Pieters-Woluwe, heeft Duitse roots, werk voor de Europese Unie. Houdt van zijn buurt en er te wandelen en naar de markt te gaan. Hij houdt veel van de Brusselse diversiteit met haar 19 gemeenten met verschillende identiteiten, haar meertaligheid die overal te horen is. In de 14 jaar in Brussel heeft hij veel zien veranderen: de voetgangerszone, steeds meer burgerparticipatie, projecten als BIGH. Erfgoed voor hem is de folklore van de Meyboom, Ommegang, uitdelen van meiklokjes, maar hij maakte ook zijn eigen versie van Lichtmis met een pannenkoekenbak. Zijn vragen aan de toekomst gaan over afvalmanagement, de evolutie van de Europese wijk en de relaties tussen de verschillende regio's.
  • 1932 - 01 - BNA-BBOT
  • Ronny Natusch, geboren in 1988 in Duitsland, woont in Sint-Pieters-Woluwe, heeft Duitse roots, werk voor de Europese Unie. Houdt van zijn buurt en er te wandelen en naar de markt te gaan. Hij houdt veel van de Brusselse diversiteit met haar 19 gemeenten met verschillende identiteiten, haar meertaligheid die overal te horen is.

  • 1932 - 02 - BNA-BBOT
  • In de 14 jaar in Brussel heeft hij veel zien veranderen: de voetgangerszone, steeds meer burgerparticipatie, projecten als BIGH. Erfgoed voor hem is de folklore van de Meyboom, Ommegang, uitdelen van meiklokjes, maar hij maakte ook zijn eigen versie van Lichtmis met een pannenkoekenbak.

  • 1932 - 03 - BNA-BBOT
  • Zijn vragen aan de toekomst gaan over afvalmanagement, de evolutie van de Europese wijk en de relaties tussen de verschillende regio's.

#1782
1931 - Habitat vertical, Parole horizontale

Habitat vertical, Parole horizontale. Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité ... (read more)
Habitat vertical, Parole horizontale. Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité de sa conception, a depuis 1965 généré une histoire et une mémoire collectives que nous nous proposons de documenter au travers des vécus des habitants et de leurs usages du quartier.
  • 1931 - 01 - BNA-BBOT
  • Le dialogue décrit l'expérience de Fardoussa ayant émigré en Europe, où elle se sent enfermée dans une routine de travail, comparant cela à une « cage », par opposition à la vie plus libre et ensoleillée de son pays d'origine. Elle apprécie toutefois son quartier, la « Cité Modèle », où elle vit depuis 2004, se sent en sécurité, et trouve les relations de voisinage agréables. Elle exprime une peur des hauteurs, refusant de vivre au 15ème étage, mais se satisfait d'un logement plus bas. Elle aime la vue depuis sa fenêtre, notamment les illuminations de l'atomium, qu’elle compare à un spectacle.

  • 1931 - 02 - BNA-BBOT
  • Fardoussa apprécie la tranquillité de la Cité Modèle, qu'elle trouve propre et sans problèmes majeurs. Elle parle de ses voisins, dont une amie de longue date, et de ses enfants qui s'y plaisent. Elle mentionne aussi un concours culinaire auquel elle a participé dans un restaurant local. En plus, il y a un centre culturel que ses enfants fréquentent parfois.

#1781
1930 - Exit

Trigger Warning : Cette histoire contient des descriptions de violence, de dépendance aux médicaments et de comportements suicidaires. Le projet Exit consiste à documenter les 2 dernières années... (read more)
Trigger Warning : Cette histoire contient des descriptions de violence, de dépendance aux médicaments et de comportements suicidaires. Le projet Exit consiste à documenter les 2 dernières années de vie des prisons de Saint-Gilles, Forest et Berkendael. En 2024, tous.tes les détenu.e.s ainsi que le personnel de ces sites déménageront en effet vers le nouveau grand complexe pénitentiaire de Haeren, située en périphérie de la ville. Ces délocalisations signeront la fin d'un mode de vie carcéral hérité du 19è siècle, mais également la fin d'un monde carcéral à l'intérieur de la ville. BNA-BBOT a été invitée à documenter les derniers temps d'habitation et de fonctionnement de ces prisons par la collecte de récits, de témoignages et d’objets auprès de tous les occupants : détenu.e.s, personnel de surveillance, personnel psycho-social, encadrants, dirigeants. Ce faisant, nous cartographions les petits et grands événements de ces sites, les histoires du passé lointain et récent, et les enregistrements de terrain. L'objectif de ce projet est de créer une archive auditive des trois sites, de préserver les histoires et les sons et de les ouvrir au public par le biais d'installations sonores dans les prisons après le déménagement. Les installations sont spécifiques au site et immersives, explorant l'acoustique, l'architecture et les matériaux. Ce projet est mené en collaboration avec le service culturel des communes de Saint-Gilles et de Forest, les bibliothèques communales de Saint-Gilles et Forest, De Rode Antraciet, La Fonderie, BRUZZ et De Vlaamse Gemeenschap.
  • 1930 - 01 - BNA-BBOT
  • Dans cette entrevue, l'interviewé raconte son expérience avec le système carcéral, notamment concernant les mineurs, expliquant que 9 sur 10 récidivent après un premier passage en prison. Il partage son propre parcours marqué par des traumatismes familiaux et la délinquance, rejoignant un groupe de jeunes marginalisés en quête d'amour et d'appartenance. Il souligne que la violence est souvent l'expression d'une souffrance non entendue et décrit les défis liés à la réinsertion des jeunes ayant été incarcérés.

  • 1930 - 02 - BNA-BBOT
  • Dans cette partie de l'interview, l'interviewé partage une période difficile de son adolescence marquée par des tentatives de suicide et des interactions avec le système judiciaire. À 16 ans, après une seconde tentative de suicide, il est envoyé à l'unité psychiatrique d'un hôpital, mais se sent incompris par les professionnels. Ses difficultés familiales et son environnement sans repères le poussent dans la délinquance. Il évoque un épisode où il est mis en garde à vue, malgré ses efforts pour chercher de l'aide. Il explique comment la violence naît d'une souffrance non entendue, et comment il cherchait à franchir des interdits pour ressentir quelque chose, au lieu de se tourner vers les aspects positifs de sa vie, comme le sport ou les relations. Il mentionne également l'influence de ses pairs et le basculement vers des actes de délinquance. Il se penche aussi sur la manière dont il aborde la question de la violence avec des enfants en leur expliquant la différence entre violence, délit, crime, et dommages, soulignant l'importance d'éduquer sur ces notions pour éviter les comportements destructeurs.

  • 1930 - 03 - BNA-BBOT
  • Dans ce récit, l'interviewé partage son expérience d'incarcération après son arrestation le 1er décembre 1984 à la prison de Saint-Gilles. Il décrit en détail le processus d'accueil en prison, incluant la fouille corporelle et la confiscation de ses effets personnels. Le témoignage met en lumière la brutalité et l'humiliation ressenties, notamment lors des fouilles, ainsi que l'environnement austère et dégradant de la cellule. Il raconte l'isolement en cellule et le manque de confort, avec des anecdotes sur la gestion des biens et les conditions difficiles, comme le chauffage défaillant. Il mentionne également les interactions avec les gardiens, parfois oppressantes, et l'incompréhension liée à la barrière linguistique. L'interviewé explique aussi l'importance des visites familiales et de la correspondance, en l'absence de moyens de communication modernes comme le téléphone. Finalement, il revient sur son parcours juridique, marqué par des échanges tendus avec son avocat, devenu une figure éminente de la justice.

  • 1930 - 04 - BNA-BBOT
  • L’interview relate l’expérience d’un homme transféré de la prison de Saint-Gilles à un centre pour jeunes délinquants en 1981. L’homme y découvre des éducateurs bienveillants et commence un processus de réhabilitation en écrivant son histoire, mais il souligne que, malgré les efforts, une majorité de jeunes placés en IPPJ récidivent ou finissent en prison. Il termine en évoquant la défiance croissante envers les adultes après avoir été renvoyé en prison à 18 ans.

  • 1930 - 05 - BNA-BBOT
  • L'intervenant partage son expérience traumatisante en prison, notamment une tentative de suicide par l'ingestion de clous et d'alcool. Il raconte son transfert à l'hôpital, son retour en prison, et des violences qu'il a subies, y compris une agression par un détenu. Le récit évoque la nécessité de porter un masque en prison pour se protéger, le monde de la violence qui y règne, et les difficultés d'adaptation. Il décrit également sa consommation de drogues, ses tentatives de suicide, et les blessures physiques qu'il a subies. Finalement, il exprime sa détermination à quitter la prison.

  • 1930 - 06 - BNA-BBOT
  • Dans cette partie de l'interview, l'interviewé évoque son transfert à la prison de Forest avant ses 19 ans, suite à une tentative d'évasion échouée. Il raconte sa collaboration avec un autre détenu pour rassembler de la corde afin de préparer une évasion avec une arme à feu. Après avoir été averti par les autorités de leur plan, il se retrouve à Forêt sous un régime strict, où il devient dépendant de médicaments. Le 17 novembre 1986, il est confronté à la cour d'assises pour sa condamnation. Le récit décrit son anxiété face au procès, les interactions avec son avocat, et son désir d'une seconde chance. Finalement, il est condamné à 18 ans de travaux forcés, et sa réaction violente suite à la sentence souligne son état mental instable, qui inquiète les autorités.

  • 1930 - 07 - BNA-BBOT
  • L'interviewé évoque son expérience en prison, où il rencontre un autre détenu condamné à 77 ans qui lui conseille de rester calme. Malgré cela, il décide de s'évader, surtout après avoir été transféré à Arlon, où son dossier indique qu'il est un « évadé ». Il planifie une évasion violente impliquant une prise d'otage, se retrouve en cavale pendant 14 heures, puis fait face aux forces de l'ordre. Il décrit un état d'adrénaline intense durant cette confrontation. L'interviewé souhaite approfondir son récit lors d'une prochaine rencontre pour parler des conséquences de ses actions.

  • 1930 - 08 - BNA-BBOT
  • L'interview évoque le parcours de l'intervenant, qui a fait face à une longue expérience en prison après un acte violent. Il parle de son retour de Tahiti, où il a donné des représentations, et de son projet de partager son expérience avec des jeunes en difficulté. Malgré sa colère, il souhaite utiliser cette émotion de manière positive. Il décrit sa première expérience en prison, les conditions de détention et les effets psychologiques de l'isolement. L’intervenant explique comment l’adrénaline a influencé ses actions lors de l'incident qui l'a conduit à la prison. Il raconte sa condamnation et l'impact que cela a eu sur lui, notamment la perte de son identité et les souvenirs de son complice, qui a sombré dans la folie. L’intervenant évoque l'importance des mots et de la communication, même dans des circonstances extrêmes.

  • 1930 - 09 - BNA-BBOT
  • L'intervenant évoque son expérience personnelle de violence et de désespoir, notamment à travers l'histoire de la Fondation Lord Nobels, qui honore une jeune fille assassinée. Un réalisateur souhaite adapter son histoire en film, mais celui-ci s'avère très violent et souligne les réalités difficiles des jeunes délinquants. En apprenant sa condamnation à perpétuité, le narrateur envisage le suicide, mais un livre inspirant, « Le chant du bourreau », change sa perspective. Il commence à lire des témoignages de survie, trouvant de l'espoir et de la force dans les récits d'autres qui ont traversé des épreuves. Le passage au "bloc B" symbolise une nouvelle opportunité pour lui, soulignant l'importance des connexions humaines et du soutien. C'est un récit sur la résilience, la recherche de rédemption et le pouvoir des histoires pour apporter de l'espoir dans les moments sombres.

  • 1930 - 10 - BNA-BBOT
  • L'interviewé raconte son combat pour dénoncer la torture qu'il a subie, partageant des détails sur ses expériences en prison. Il a utilisé un rapport pour alerter Amnesty International, ce qui a fait reconnaître son pays comme un État tortionnaire. Après avoir réussi à retourner dans son pays pour purger sa peine, il se heurte à l'hostilité des autorités belges et à la méfiance des gardiens, certains étant ceux qui l'avaient torturé. En prison, il lutte contre la toxicomanie, réussissant à arrêter l'héroïne grâce à une période d'observation. Il se sent renforcé par sa capacité à résister, mais il est piégé par d'autres détenus qui l'incitent à replonger.

  • 1930 - 11 - BNA-BBOT
  • L'interviewé raconte son parcours marqué par des rencontres déterminantes, notamment avec un directeur qui lui a donné confiance en lui et l'a encouragé à poursuivre des études. Il évoque son expérience en prison, où il a rencontré des gardiens subtils et des directeurs compréhensifs. Après 18 ans d'incarcération, il a été libéré et s'efforce maintenant de témoigner pour sensibiliser les jeunes, soulignant que parmi ses anciens compagnons, 18 sur 19 sont décédés. Il critique le système carcéral belge, où certains détenus purgent des peines excessivement longues, et souligne que la peur de la criminalité entraîne la construction de nouvelles prisons au lieu de se concentrer sur des solutions préventives pour aider les jeunes avant leur incarcération.

  • 1930 - 12 - BNA-BBOT
  • Cette partie de l'interview présente le parcours éducatif et de réinsertion de l'interviewé, qui a réussi à obtenir plusieurs diplômes pendant son incarcération, incluant un diplôme en horticulture, en électricité, et en gestion. Il souligne l'importance de l'éducation en prison et témoigne de son expérience dans six prisons françaises. Il évoque également une rencontre déterminante avec un homme influent qui l’a aidé à comprendre le monde des victimes et l’importance de la réinsertion. L'interview aborde des thèmes de violence, de victimisation et de réhabilitation, illustrés par une tragique histoire de jeunes victimes de crimes.

  • 1930 - 13 - BNA-BBOT
  • Dans cet extrait, le locuteur aborde la justice restauratrice et réparatrice, soulignant son importance dans le processus de guérison pour les victimes et les auteurs de crimes. Il évoque sa propre expérience dans des modules de justice réparatrice et insiste sur la nécessité de transformer la colère ressentie par les victimes en un moteur de changement positif. La résilience est un thème central, présentée comme la capacité à faire face à des traumatismes, bien que le locuteur reconnaisse ses propres luttes pour se pardonner et vivre avec ses expériences. En partageant des anecdotes personnelles, notamment la perte d'un ami cher, il évoque la complexité des émotions humaines face à la violence et à la douleur. Il encourage les prisonniers à s'éduquer et à se former pour construire un avenir meilleur, tout en critiquant le manque d'expérience des psychologues actuels pour aborder ces enjeux. L'ensemble de son discours témoigne d'un profond engagement envers la réconciliation et la guérison, tant sur le plan personnel que sociétal.

  • 1930 - 14 - BNA-BBOT
  • Dans cette deuxième partie de l'interview l'interviewé annonce qu'il a quitté le projet de l'ASBL 9m², qu'il avait initié. Après 16 ans d'attente, il exprime sa déception face à l'absence de progrès et souligne que l'équipe n'est pas sur la même longueur d'onde que lui. Il évoque son besoin de tourner la page pour se concentrer sur son bien-être mental et physique. Malgré sa décision, il reste attaché au projet et souhaite qu'il réussisse, mais sans lui. Il se définit comme un survivant de 18 ans de vie carcérale, évoque également son désir de créer un film éducatif pour partager son expérience de vie en prison.

  • 1930 - 15 - BNA-BBOT
  • L'entretien met en lumière les préoccupations de l'interviewé concernant l'état du système pénitentiaire en Belgique, notamment la prison de Forest, qu'il décrit comme un lieu offrant davantage de contact humain comparé aux établissements modernes comme Haren, où la gestion est principalement électronique et déshumanisée. Il critique la transition vers des systèmes plus technologiques, arguant qu'ils négligent les besoins fondamentaux des détenus et des anciens détenus, qui souffrent souvent d'un manque de soutien et de stigmatisation après leur libération. Il exprime sa frustration face à l'inefficacité des politiques actuelles, soulignant qu'il se sent comme un « citoyen de seconde zone » en raison des barrières systémiques. Malgré ces défis, il maintient l'espoir d'un changement positif et d'une prise de conscience sociétale quant à l'humanité des détenus et à la nécessité de réformes qui favorisent leur réhabilitation.

  • 1930 - 16 - BNA-BBOT
  • Cette partie de l'interview raconte son expérience de réinsertion après avoir purgé une peine de 19 ans. Il évoque la difficulté de la vie en liberté, en insistant sur l'importance de reconnaître ses actes et de tirer parti du temps passé en prison pour se préparer à la vie extérieure. Malgré des années d'isolement et de lutte personnelle, il souligne qu'il a réussi à obtenir six diplômes en prison et a commencé à témoigner de son expérience dès sa sortie. Il mentionne également l'impact du Covid sur les jeunes, qui peinent à se projeter dans l'avenir, et insiste sur l'importance de l'espoir, tout en reconnaissant que de nombreux détenus ne réalisent pas que la réinsertion nécessite une préparation active pendant leur incarcération.

  • 1930 - 17 - BNA-BBOT
  • L’entretien aborde la préparation à la sortie de prison, où les détenus prennent conscience de leur libération imminente à des moments variables, souvent influencés par des expériences personnelles marquantes. L'intervenant partage son parcours, y compris ses débuts difficiles, ses tentatives d'évasion, et des périodes d'isolement qu'il compare à un cimetière sans aide, ce qui l’a conduit à un tournant décisif dans sa vie. Ce changement l'a poussé à se relever et à s'engager dans l'éducation, obtenant plusieurs diplômes, malgré la stigmatisation liée à son passé d'évadé, et à travailler dans le domaine éducatif pendant 20 ans, sans regrets et avec fierté.

  • 1930 - 18 - BNA-BBOT
  • L'échange met en lumière les réalités complexes de la vie en prison, notamment l'entrée de la drogue dans les établissements pénitentiaires. L'intervenant explique que la drogue pénètre souvent par des détenus en permission ou par l'intermédiaire de complices extérieurs, illustrant un système où l'argent et les relations criminelles dominent. Il évoque les fouilles abusives et la corruption parmi certains gardiens, qui peuvent être complices de ce trafic. Il décrit également l'isolement comme une expérience déshumanisante, accentuée par une violence omniprésente. À travers son récit personnel, il souligne l'importance de la foi et du soutien psychologique dans sa réhabilitation, tout en reconnaissant que de nombreux détenus restent piégés dans un cycle de récidive. Il appelle à une prise de conscience de la société sur ces enjeux et souligne la nécessité d’un changement pour les jeunes, exprimant son espoir malgré un passé tumultueux.

#1780
1929 - Habitat vertical, Parole horizontale

Habitat vertical, Parole horizontale Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité ... (read more)
Habitat vertical, Parole horizontale Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité de sa conception, a depuis 1965 généré une histoire et une mémoire collectives que nous nous proposons de documenter au travers des vécus des habitants et de leurs usages du quartier.
  • 1929 - 01 - BNA-BBOT
  • Leïla, 15 ans, habite à la Cité Modèle depuis quatre ans, après avoir grandi près du Square Léopold. Elle apprécie l'ambiance familiale du quartier, bien qu'elle préfère son ancien domicile. Leïla explique que les filles sont souvent jugées dans la cité, ce qui les pousse à sortir ailleurs. Elle n'a jamais ressenti de jugement personnellement et se dit fière de vivre à la Cité Modèle, où elle a fait de belles rencontres. Elle note qu'il y a des choses à améliorer, comme les terrains de foot, mais globalement, elle apprécie sa vie dans la cité.

#1779
1928 - This is US. This is Brussels.

Jean-Paul Mathelot, geboren in 1950 in Duitsland, zijn papa was militair, heeft Belgische roots, woont 40 jaar in Ukkel en is gepensioneerd. Hij was journalist en lesgever, maar nu tijdens zijn ... (read more)
Jean-Paul Mathelot, geboren in 1950 in Duitsland, zijn papa was militair, heeft Belgische roots, woont 40 jaar in Ukkel en is gepensioneerd. Hij was journalist en lesgever, maar nu tijdens zijn pensioen is hij nog leraar talen. Houdt van joggen, maar moet zich steeds verder verplaatsen voor een bos en heeft ook heel wat kastelen zien verdwijnen . Brussel is voor hem de rijke diversiteit van de wijken, ook binnen elke gemeente. Wat veel invloed had op Brussel is voor hem Expo 58, de Noord-Zuid verbinding, de Europawijk en de gentrificatie van verschillende delen van Brussel, maar ook het steeds multicultureler en meertaliger worden van Brussel en daarmee gepaard gaand ook de openheid. Zijn vragen aan de toekomst gaan over technologie en de stad, geluid en verkeer, netheid en politiek.
  • 1928 - 01 - BNA-BBOT
  • Jean-Paul Mathelot, geboren in 1950 in Duitsland, zijn papa was militair, heeft Belgische roots, woont 40 jaar in Ukkel en is gepensioneerd. Hij was journalist en lesgever, maar nu tijdens zijn pensioen is hij nog leraar talen. Houdt van joggen, maar moet zich steeds verder verplaatsen voor een bos en heeft ook heel wat kastelen zien verdwijnen .

  • 1928 - 02 - BNA-BBOT
  • Brussel is voor hem de rijke diversiteit van de wijken, ook binnen elke gemeente. Wat veel invloed had op Brussel is voor hem Expo 58, de Noord-Zuid verbinding, de Europawijk en de gentrificatie van verschillende delen van Brussel, maar ook het steeds multicultureler en meertaliger worden van Brussel en daarmee gepaard gaand ook de openheid.

  • 1928 - 03 - BNA-BBOT
  • Zijn vragen aan de toekomst gaan over technologie en de stad, geluid en verkeer, netheid en politiek.

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